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mardi 31 janvier 2012

Adel Chedly quitte l’équipe nationale et prend le chemin du retour !


A la suite d’un clash avec Sami Trabelsi aujourd’hui, Adel Chedly a décidé de quitter le groupe en pleine compétition. Le milieu de terrain de l’étoile du Sahel prendra demain l’avion et quittera définitivement l’équipe nationale.



lundi 30 janvier 2012

Eric Gerets : « Je veux rester… »



A la veille de son troisième et dernier match dans la CAN 2012, Eric Gerets le sélectionneur du Maroc a tenu une conférence de presse dans laquelle il a exprimé son envie de rester à la tête des Lions de l’Atlas… « La motivation, c’est d’abord la fierté. Celle de ne pas rentrer sans avoir fait un bon résultat. C’est aussi important pour l’avenir. On a besoin de joueurs forts mentalement. Ce match sera une indication. Une nouvelle époque va commencer. Tout le monde aura sa chance. Il faudra trouver une base solide le plus tôt possible, car nous avons des échéances importantes dès le mois de juin » a déclaré le technicien belge, « J’ai envie de continuer mon job, si les joueurs suivent la même route que moi », a-t-il ajouté. 
 K.M

Gabon - Tunisie : Jouer au football



Deux victoires étriquées mais qualificatives aux quarts de finale. Voilà le bilan des Aigles de Carthage après deux rounds de la CAN 2012. Malgré les six points engrangés, le bilan ne cache malheureusement pas la médiocrité du jeu présenté par nos poulains. Aucun fond de jeu, aucune stratégie, aucune option. C'est du cafouillage et du n'importe quoi que nous avons vécu lors des deux rencontres précédentes. Des choix fortement discutables, un positionnement incohérent avec le potentiel de l'équipe, aucun plan de jeu, le tout couronné par la maudite culture du "sauve qui peut". Il n'y a qu'à voir et entendre les analyses neutres des plateaux de télé spécial CAN pour comprendre combien on est ennuyeux à voir jouer. Et encore si l'on peut qualifier ce qu'on fait sur le terrain par le terme "jeu".

"Re-concevoir" notre football :

L'on ne demande pas au coach et aux joueurs de hisser, du jour au lendemain, notre football à celui des grandes nations du continent. Loin de là. Tout ce que l'on demande c'est de jouer au football. A base d'une stratégie bien réfléchie qui cadre parfaitement avec le potentiel technique et physique des joueurs sélectionnés. A y voir ligne par ligne et joueur par joueur, l'on se rend compte qu'on peut bien évoluer d'une manière plus fluide, plus spectaculaire et plus cohérente. On peut bien évoluer en football simple tout en gardant nos principes de prudence. Car, défendre ne se résume pas à amasser les joueurs devant la surface de réparation sans aucune distribution des rôles (pressing sur le porteur du ballon), couverture, alignement de hors-jeu, orientation de relance, déplacement latéral ou vertical, marquage individuel, marquage de zone, ... Toutes ces tâches sont dans le bagage de nos joueurs. Encore faut-il bien les exploiter.
Les deux rencontres précédentes ont dévoilé un visage laid de notre système défensif, pourtant réputé rigoureux et dur à manier. Aucune synchronisation, aucune entente, aucune distribution des rôles. Que des relances hasardeuses vers des points de chute nullement étudiés. Le résultat n'est qu'une somme d'erreurs primitives indignes du club Tunisie. La participation du bloc défensif à l'attaque manque, aussi, à l'appel. Des centraux qui n'avancent que pour les balles arrêtées alors qu'ils devraient amorcer les attaques posées. Mais, aussi, des latéraux qui montent d'une façon désorganisée et sans aucune valeur ajoutée. Cela est aussi à revoir.
Aussi, le positionnement des deux milieux défensifs est coupable à notre avis. Quand on les colle littéralement à la défense, cela laisse un vide énorme dans le rond central même avec l'éventuel repli des attaquants. Alors, l'on devrait, soit les avancer d'un cran pour les rapprocher des milieux offensifs et leur permettre d'exercer un pressing dans la ligne médiane, ou bien carrément les appuyer par un troisième milieu défensif plus avancé pour faire un triangle dont le sommet sera orienté vers le haut. Cela permet de réduire le creux que l'on a observé entre le quatuor offensif et les 6 défensifs (quelle rupture). Dans ce cas là, c'est, probablement, l'un des milieux offensifs qui serait à sacrifier pour cette reconversion.
Mais aussi la manière de progresser avec le ballon est préoccupante. Un jeu statique avec des passes qui visent à se débarrasser du ballon plus qu'à construire quelque chose. Cette culture de jeu doit disparaitre. Et là, ce sont les joueurs qui sont à responsabiliser. Ils sont tous jeunes et, relativement, bons athlètes. Donc ils sont capables de faire un peu plus de mouvements pour offrir des solutions au porteur du ballon et nous éviter les longues passes hasardeuses qui ne trouvent preneur. Les 5 milieux sont appelés à bouger continuellement (même dans des petites zones) pour libérer des espaces au porteur du ballon à fin de faire reculer le bloc adverse et gagner en possession. Ceci est de nature à réduire le temps de jeu de l'adversaire et de casser son rythme.

Essayer de nouveaux visages :

La qualification étant assurée, nous pensons que le coach national se doit d'essayer une nouvelle formule. Il y gagne sur deux plans. D'abord, il permettrait aux joueurs les plus utilisés de se reposer et d'éviter des sanctions suspensives pour le quart de finale (on compte 5 à 6 joueurs avertis sur les deux premiers matches). Mais, en plus, il donnerait un temps de jeu nécessaire aux remplaçants pour pouvoir les utiliser en cas de besoin. Plus indirectement, Trabelsi pourrait déceler lors de cette rotation des éléments de correction qu'il pourrait apporter à son onze titulaire. C'est du tout bénéfice.
Pour ce match, plutôt de prestige car l'adversaire en quarts de finale importe peu (ils sont tous durs à manier), l'on propose la formation suivante :

Jeridi (ou Ben Cherifia) - Boussaidi - Hagui - Jmal - Chammam - Ragued - Ben Yahia - Chedly - Darragi - Dhaouadi et Allagui.
Voilà de quoi évoluer en 4-2-3-1 qui peut basculer en 4-4-2 (carré ou losange au milieu) sans opérer de changements. Dans cette configuration là, Ragued et Ben Yahia feront la base du trio de milieux défensifs avec Chedly axial devant les deux. Darragi jouera derrière les deux attaquants dont Allagui fixera la charnière adverse et Dhaouadi fera l'électron libre. Et le basculement serait de faire reculer Dhaouadi d'un cran (milieu droit) et de décaler Chedly à gauche alors que Darragi passe en second attaquant.
Ce n'est qu'une vision du match. La nôtre. Mais certainement, Trabelsi en conservateur, n'ira pas jusqu'à changer 7 joueurs de sa formation rentrante.
Iheb Ben Salem

L'Inter les accumule

La défaite à Lecce, «le cas Sneijder» et les miracles du gardien des Pouilles : notre bilan italien nous ramène à l'Inter Milan, futur adversaire de l'OM en C1





















Il reste du temps à Didier Deschamps pour préparer Marseille à la réception de l'Inter Milan en Ligue des champions (22 février). Mais les images et les coulisses du week-end italien donnent peut-être déjà quelques indications. Battue (1-0) par Lecce sur une action placée, le champion d'Europe 2010 a laissé entrevoir une certaine lourdeur de sa charnière centrale Samuel-Lucio, trop loin de l'Uruguayen Guillermo Giacomazzi sur son contrôle-frappe en pivot. A l'inverse, le coach de l'OM aura observé la cascade d'occasions que les Nerazzurri ont su se procurer avant et après la faute de marquage de la 40e minute.

Engagée comme l'OM dans une remontée fantastique dans son Championnat, l'Inter, également 5e, n'a pas su forcer la décision dans les Pouilles et perd le rythme (la Juve et le Milan ont gagné), contrairement à son futur adversaire. D'ici mardi soir et la clôture du mercato, l'Inter pourrait aussi voir partir au PSG Thiago Motta, absent du groupe, dimanche. Il y a encore «le cas Sneijder» (la Gazzetta dello Sport). Remplacé à la pause après s'être pris le bec avec Pazzini, le meneur néerlandais a des états d'âme et ne cache plus son désir d'ailleurs. Manchester United ? Dès cet hiver ?

L'homme du week-end

Si l'Inter a échoué à Lecce, c'est qu'elle a buté sur l'infranchissable gardien du relégable. Massimilia Benassi pourra remplir un album souvenirs entier avec ses horizontales et ses arrêts réflexes. Moins à l'aise dans les airs, il a concédé sur corner deux buts... justement invalidés pour de petits mais réels hors jeu.

Nous avons aimé

Le rebond de la Lazio Rome à Vérone (3-0). Dépassée par l'Inter le week-end dernier, la désormais ex-équipe de Djibril Cissé (il a joué les dernières minutes) a repris la 4e place. Grâce notamment à un doublé de Klose, la 25e fois que l'Allemand marque en club au moins deux buts dans en match...

Nous n'avons pas aimé

La nouvelle défaite de Naples (contre le Genoa, 2-3) qui relègue l'animateur de la saison dernière à 15 points de la Juve. Capable de battre les meilleurs, le futur adversaire de Chelsea en 8es de finale de la C1, aura perdu le Championnat et sans doute une qualif pour la grande Europe contre des équipes moyennes. Rageant !
source:l'équipe.fr

vendredi 27 janvier 2012

Djokovic s’en sort au mental !








Novak Djokovic a encore laissé beaucoup de forces ce vendredi - Reuters











Mené deux sets à un par Andy Murray, Novak Djokovic a su hisser son niveau de jeu pour rejoindre Rafael Nadal en finale de l’Open d’Australie au terme d’un combat de près de cinq heures ! Il y défendra son titre dimanche.
Il a beau répéter qu’il n’a aucun problème physique, Novak Djokovic n’est actuellement pas l’extraordinaire athlète qu’il est habituellement (notamment depuis un an et demi). Sa cuisse gauche, qu’il n’a cessé de se tenir contre David Ferrer, suscite notamment le mystère. Mystère que le n°1 mondial a entretenu jeudi lors de sa journée de repos, s’entraînant à huis clos sur l’Hisense Arena. Après tout, on peut comprendre qu’il n’ait pas voulu montrer de signes de faiblesse à Andy Murray, qu’il affrontait ce vendredi en demi-finales de l’Open d’Australie, ni même à Rafael Nadal , qu’il retrouvera dimanche en finale. Reste que le Serbe semble jouer sur courant alternatif et sans doute doit-il une partie de sa victoire du jour (6/3 3/6 6/7 6/1 7/5) à la faiblesse mentale de Murray.
Murray ne profite pas assez de ses temps forts
Car l’Ecossais avait tout dans sa raquette pour pouvoir l’emporter. Supérieur dans les échanges pendant plus de trois heures, il n’a pas su assommer le n°1 mondial quand il en avait l’occasion. Il a encore ainsi donné trop de points dans le premier set, à l’image de cette double-faute qui offrait le break à Djokovic (3/1). Pourtant, ce dernier ne parvenait que trop rarement à déborder Murray, qui tenait parfaitement la cadence mais peinait davantage sur les variations adverses (arrondis, slices…). Profitant de la situation, le Serbe virait en tête (6/3) et s’échappait même en début de deuxième manche (deux balles de double-break à 2/0) sans donner l’impression de supériorité qu’il dégage dans ses grands jours.
Murray se rendait d’ailleurs compte qu’il y avait mieux à faire. Djokovic devait alors jouer le coup de raquette supplémentaire. Et comme il ne parvenait pas à frapper de coup gagnant, il commençait à prendre trop de risques et multiplier les fautes directes dans le deuxième set (19). Dominé dans le jeu, le tenant du titre se retrouvait logiquement à la traîne au score après trois sets (6/3 3/6 7/6), même s’il avait obtenu, contre le cours du jeu, trois balles pour mener deux sets à un à 5/4 sur le service de Murray…
Un ultime rebondissement…
Mais le temps où Djokovic laissait filer un match est résolu. A l’inverse, Murray demeure toujours friable mentalement. Et ce n’est pas sa nouvelle collaboration avec Ivan Lendl qui pouvait faire des miracles en quelques semaines. Le Serbe le sait. Serrant le jeu en début de quatrième set, alors que son adversaire connaissait une baisse de régime, il multipliait les retours gagnants pour faire la course en tête dans un quatrième acte à sens unique (6/1 en 25 minutes). Si Murray se ressaisissait dans le finish, Djokovic restait le patron sur le court. Solide sur ses engagements, il se montrait dangereux sur chaque jeu de retour, réalisant logiquement le break (4/2).
Le match basculait cependant à nouveau, alors que Djokovic servait pour le match (5/3). Passant complètement au travers, le tenant du titre devait même ensuite écarter trois balles de 5/6 avant de conclure sur service adverse (7/5) au terme de 4h51 d’un incroyable suspense. «C’est difficile à décrire émotionnellement… C’est l’un des meilleurs matches que j’aie jamais joués. C’était vraiment très difficile sur le plan mental et physique», témoignait Djokovic, qui aura un nouveau défi de taille face à Nadal dimanche...
Résultats des demi-finales :
Nadal (Esp, 2) - Federer (Sui, 3) 6/7 6/2 7/6 6/4 
Djokovic (Ser, 1) - Murray (GB, 4) 6/3 3/6 6/7 6/1 7/5
source:sport24.com







Martin : «Je ne me suis pas enflammé»

L'international français (9 sélections) réalise une saison moyenne, Sochaux est relégable, et l'Euro 2012 arrive à grands pas. Marvin Martin avait beaucoup de choses à dire avant le déplacement à Lorient, samedi (19h00).
















«Marvin Martin, on a l'impression que votre coup de fatigue était prévisible...
J'ai beaucoup joué la saison dernière, j'ai débuté en Equipe de France en juin... Ce n'est donc pas étonnant qu'à un moment, on soit fatigué. Maintenant, je suis à 100 %. La trêve m'a fait du bien. J'étais sorti (Ndlr : sous les sifflets) contre l'AC Ajaccio (0-2, le 21 décembre) parce que j'avais voulu jouer alors que je n'étais pas complètement guéri d'une blessure à un genou. Je ne veux voir Sochaux descendre en Ligue 2. C'est mon club, et je suis prêt à tout donner.

Une équipe comme Sochaux peut-elle rester deux saisons de suite au top ?
Il y a eu plus de départs que d'arrivées l'été dernier. Je sais qu'il y a des raisons budgétaires, mais j'aurais aimé que le club se montre plus ambitieux, car on jouait la Ligue Europa.

Vous auriez pu partir vous aussi...
C'était mon souhait. Et plutôt un club français. Mais dès que j'ai su que je ne partais pas, cela ne m'a pas posé de problème. Je ne voulais pas aller au clash, ce n'est pas mon genre. Ce qui m'importe, c'est d'aider à sauver Sochaux. On verra cet été pour les propositions en ce qui me concerne.

Votre statut a changé...
Oui, mais je ne me suis pas enflammé. Ma famille, mes amis seraient là pour me recadrer.
Kevin Anin et Modibo Maïga, eux, ont clairement manifesté leur envie de partir.

Est-ce que cela n'a pas contribué à ajouter de la tension dans le vestiaire ?
Ce sont des gens bien. Je ne veux pas les juger. Moi, cela ne m'a pas perturbé.
Sur l'équipe de France : « Je sais très bien que je n'ai aucune garantie, que je peux ne pas être appelé.»On dit beaucoup de choses sur les relations entre une partie de l'effectif et Mehmed Bazdarevic.
Il n'y a aucun souci entre lui et nous. Je crois que c'est entre nous, les joueurs, que nous devions nous parler. C'est ce que nous avons fait lors du stage à La Grande-Motte début janvier. Cela nous a fait du bien, et cela s'est vu dans le jeu et l'état d'esprit à Saint-Etienne, malgré la défaite (0-1, le 14 janvier). Moi, je suis confiant pour le maintien, même si ce sera difficile.

Avez-vous le sentiment qu'on vous demande beaucoup à Sochaux ?
Parfois, oui ! J'ai l'impression que pour certaines personnes, tout dépend de Ryad (Boudebouz) et de moi. Ce n'est pas le cas. C'est tout un groupe qui s'en sortira. D'ici à la fin de la saison, il va peut-être falloir mettre un peu de côté le beau jeu, et penser plus à défendre.

En Equipe de France, personne ne s'est vraiment détaché dans votre zone d'influence, entre Gourcuff, Nasri et vous...
(Il coupe) Je sais très bien que je n'ai aucune garantie, que je peux ne pas être appelé. Et que ma sélection pour l'Euro 2012 dépendra de mes performances en club. J'ai envie d'y être, parce que cette équipe a de l'avenir. On peut faire mieux, notamment dans le jeu,  mais avec le talent qu'il y a, je suis optimiste.»
Recueilli par Alexis BILLEBAULT, à Sochaux
source:l'équipe.fr